Hépatite C
Il s’agit d’un virus qui s’attaque aux cellules du foie et qui entraîne l’inflammation de ce dernier. Il s’agit d’une des hépatites dites virales. Ce virus est présent dans le sang d’une personne infectée et fait partie des maladies à déclaration obligatoire. Il peut demeurer vivant environ 5 à 7 semaines à l’air libre. À long terme, il peut y avoir des conséquences très graves, telles que la cirrhose et dans certains cas, le cancer du foie. Ce virus peut demeurer des dizaines d’années dans l’organisme sans aucun symptôme apparent. Pendant ce temps, la personne infectée peut transmettre le virus à d’autres sans le savoir. Il existe 6 génotypes d’hépatite C que l’on nomme de 1 à 6, ainsi qu’un grand nombre de sous-types, ce qui rend difficile la tâche en recherche. Actuellement, aucun vaccin n’est disponible pour contrer ce virus. Chaque cas est particulier et doit être évalué par un médecin qui est en mesure de donner à la personne atteinte les conseils appropriés.
Symptômes
Dans près de 70 % des cas, l’hépatite C est asymptomatique. Cela signifie que la charge virale ne va déclencher aucune manifestation clinique caractéristique. C’est d’ailleurs pour cette raison que l’hépatite C est une maladie sous-diagnostiquée. Chez quelques personnes, en revanche, la primo-infection va se traduire par des signes généraux tels que de la fièvre, une importante fatigue ou encore des maux de tête. Des troubles gastro-intestinaux peuvent également survenir tandis que certains malades ressentiront des douleurs articulaires et/ou musculaires. Dans un second temps, la phase dite «ictérique» se caractérise par un jaunissement de la peau et du blanc des yeux, des démangeaisons cutanées ainsi que des urines foncées.
Traitement
Lorsque la situation du patient le permet, le traitement de l’hépatite C consiste à tenter d’éliminer le virus qui prolifère au sein de son organisme. Depuis quelques années, les médecins privilégient un traitement à base d’antiviraux dits «à action directe» qui s’avèrent plus efficaces que les antiviraux «ancienne génération» tels que l’interféron ou la ribavirine. Des analyses sanguines sont alors pratiquées régulièrement afin de contrôler l’affaiblissement de la charge virale et, par conséquent, l’efficience de la prise en charge. Il s’agit d’un traitement au long cours dont l’issue n’est pas toujours positive.